FÊTES EN YVELINES
ACTES DU COLLOQUE HISTOIRE DES YVELINES N° 7
Thème 2018 : Fêtes en Yvelines
Notre communication : Les fêtes révolutionnaires à Montesson et dans les communes voisines (1790-1799).
Les députés des assemblées successives, attentifs à l’importance de la fête, moment privilégié d’expression du lien social, légifèrent pour créer des fêtes nationales et en contrôler la réalisation : de la fête de la Fédération, manifestation réussie de la cohésion nationale née de la révolution, jusqu’aux fêtes décadaires du Directoire, contraintes, contestées et peu suivies.
Notre étude porte sur Montesson et six communes voisines : Sartrouville, Houilles, Carrières-sur-Seine, Chatou, Croissy, le Pecq, jusqu’à la fin de la Convention en octobre 1795. L’administration communale étant supprimée pendant le Directoire, nous suivons ces communes dans deux cantons : canton de Saint-Germain-extra- muros pour Chatou et Le Pecq, canton d’Argenteuil extra-muros pour les cinq autres communes.
SOMMAIRE
Les fêtes communales 1790-1795
1 : de juillet 1790 à août 1793
La fête de la Fédération, unitaire et fraternelle
L’exercice de la monarchie constitutionnelle dans nos villages
Les premiers arbres de la Liberté juin 1792
Tradition chrétienne, Houilles, Sartrouville, Croissy
Des fêtes sans curé ni messe le 10 août, Chatou, Sartrouville
2 : de septembre 1793 à octobre 1795
Régénération et déchristianisation
Des communes montagnardes (ou pragmatiques)
Le décret du 18 Floréal an II ( 7 mai 1794)
La fête de l’Être suprême, 20 prairial an II ( 8 juin 1794)
Après thermidor, incertitudes
Les fêtes cantonales du Directoire (1795-1799)
(loi du 3 brumaire an IV)
1 : d’octobre 1795 à la fin 1797
Désaffection progressive dans le canton de Sartrouville en l’an IV
Vers un second Directoire, le coup d’Etat du 18 fructidor an V (4 septembre 1797)
2 : 1798 et 1799
Les arbres de la liberté
La fête de la souveraineté du peuple
Les fêtes décadaires
Le calendrier républicain, la bataille du décadi
Les résistances, vers le 19 Brumaire
Conclusion
Echec et abandon des fêtes révolutionnaires, mais résistance symbolique de l’arbre de la Liberté et renaissance du 14 juillet
avec la 3e République.