On ne parle plus qu’au passé de certaines activités qui ont utilisé les ressources offertes par le milieu naturel : l’extraction de la pierre à bâtir et la culture des champignons de Paris dans les roches calcaires du plateau, le creusement de sablières dans les terrains alluviaux des bords de Seine. Seule la culture maraîchère résiste encore à la marche de l’histoire.

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Nos carrières de calcaire ont donné une pierre à bâtir de qualité diverse, dont le « banc royal » qui a fait la renommée de notre voisine Carrières-Saint-Denis et des moellons communs plus tendres, matériau de construction des maisons rurales et des monuments locaux.

La reconversion des carrières abandonnées en champignonnières a débuté au Second Empire dans nos communes.

À la fin du XIXe siècle, les lieux-dits la Remise du Loup et le Mont Royal ont fourni le ballast nécessaire à la réfection de la ligne Paris-Rouen. Il en a résulté une immense carrière, dite « la ballastière ». Au XXe siècle à La Borde, des terres maraîchères sont sacrifiées pour l’exploitation des sables et des graviers destinés à la production du béton qui remplace la pierre à bâtir.

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L’ouverture de l’autoroute A14 en 1996 a définitivement clos l’accès aux carrières et champignonnières, tandis que l’urbanisation s’étend. Le dernier champignonniste a cessé son activité en 2016.

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La ballastière de La Borde a été diversement utilisée, de l’envol des dirigeables

jusqu’au centre commercial actuel. Il n’y a plus de sablière depuis 1990,

les excavations ont été comblées, à l’exception de la carrière de

Palfour-La Borde qui est aujourd’hui le site de l’étang de l’Épinoche dans

le Parc départemental.

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Les archives publiques et les souvenirs des anciens et de leurs familles, ont

permis de retrouver l’identité et l’histoire de ces professionnels d’hier,

Montessonnais d’origine, provinciaux et immigrés.

 

SOMMAIRE

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Les carrières à bâtir de la région parisienne

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Les carrières de Montesson

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Les champignonnières

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         - Les champignonnistes

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         - Évolution des méthodes de culture

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Les sablières

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En vente auprès de l’association. Prix : 25 € + les frais d'envoi